A
Kinshasa, ce mauvais traitement sur les enfants est monnaie courante. Ces
enseignants vont jusqu’à instaurer une loi obligeant les
élèves à leur ramener en guise de travail manuel à domicile, une somme d’argent
qui varie selon leurs besoins. Et les élèves qui ne la ramenaient pas, avaient
droit à quelques coups de fouet.
Quelques élèves se voyaient dans l’obligation de voler à la maison ou ailleurs. D’autres faisaient recours à la prostitution ou à la mendicité... D’autres par contre, trouvaient refuge à l’école buissonnière. Ceux-là qui n’en pouvaient plus, se sentant incompris et menacés, à la maison comme à l’école, finissaient dans la rue.
« Cette violence en milieu scolaire n’est
pas d’aujourd’hui. me dira un jeune parent. Je l’ai vécu, moi aussi. Heureusement
pour moi, j’ai arrêté de voler dès l’école secondaire. »
Nous
l’avons vécu et plusieurs ont vu leur avenir se détruire à cause de cela… Nos
enfants sont entrain de le vivre. Quel sera leur sort ?
Que
faisons-nous pour le stopper ?
L’état
ne les paie pas ou ne les paie plus, alors les enseignants de l’école primaire
surtout « ceux de nos cités » ont trouvé un bon moyen pour remplir
leurs poches… Et ils profitent aussi avec leur « soit disant punition »
pour de défouler sur les enfants.
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